Sarah Stutzmann

Sarah Stutzmann

A mon sens l’œuvre de Dante est tel le Soleil: loin de nous dans l'espace-temps, elle nous éclaire quand même. C'est en tout cas mon Soleil depuis mon M1 de philosophie (ENS), jusqu'à m'amener en thèse: "Dante:les métamorphoses du corps, la transformation de soi et son cheminement" (ENS Lyon). J'aime transmettre et faire des liens entre les disciplines, ce qui était d'ailleurs normal à l'époque de notre auteur. Avec joie, je vous partage ma compréhension de l’œuvre, par laquelle je grandis et qui grandit en même temps que moi. Je me souhaite de garder cette connaissance vivante, en me laissant surprendre par ce que je relis et en faisant évoluer mon propos au fur et à mesure de mon ouverture de conscience. Plus de détails sur ce site.

Derniers articles

La femme solaire

En ce temps de fête de la journée de la femme, il est bienvenu de rappeler qu’au sein de l’Europe patriarcale du XIIIe-XIVe s., deux cultes sont voués aux femmes: le culte marial et le culte laïc voué à la Dame. Ce dernier est celui des chevaliers, des troubadours et

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Que mon cœur s’ouvre

Plonger dans sa matière, dans cet infiniment petit, dans cette obscurité est un passage obligé de la métamorphose. Dante nous partage cela dans sa catabase. J’en ai déjà fait mention dans des articles précédents. Ce qui n’a pas été souligné encore, c’est la nécessité d’avoir le cœur ouvert pour vivre

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Les Êtres de l’ombre pure

« Par moi l’on va dans la dolente cité, par moi l’on va dans l’éternelle douleur, par moi l’on va parmi les égarés. Justice a mû mon souverain auteur ; ce qui m’a faite est la divine autorité, la sagesse suprême et l’amour moteur. Avant moi rien ne fut enfanté qui ne

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A chaque jour suffit ses semences

Un temple, un cloître, un riad. On entre : un jardin. Le jardin intérieur, caché à la vue des passants. Le jardin à l’intérieur de nous, de nos terres, de nos corps. Mais n’entrons pas trop vite dans le jardin… Regardons un peu la structure le protégeant : elle se construit en

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Le Roi est la Terre, la Terre est le Roi

« Le Roi est la Terre, la Terre est le Roi !» : Devise d’Excalibur, la clé du saint Graal et de la résurrection du royaume d’Arthur… La terre meurt sans son roi et elle réagit au moindre de ses états d’âme. Ainsi ses saisons changent, et son âge d’or attend un

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Nos âmies les bêtes

J’ai l’image du géant celte Mac Lir, libéré de la tristesse l’ayant transformé en rocher, retrouver ses chiens et reprendre ce sain-t compagnonnage vers « l’autre monde »1. Redevenu lui-même, vivant, il est de nouveau en compagnonnage, l’alliance entre tous les êtres est renouvelée. Le fil d’or qui mène à l’harmonie, à

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Faire ses classes au Paradis

Quelle image avez-vous du Paradis ? Chez les chrétiens, il est le lieu de séjour des justes après la mort de leur corps physique, jouissant de la béatitude éternelle. Le Paradis dénote à la fois un lieu et un état d’être, heureux, doux, sereins, où l’être vit dans l’abondance. C’est donc

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L’amour meut le pèlerin, le soleil et les autres étoiles

Cet après-midi, j’avais à l’esprit « Quand on a que l’amour » de Jacques Brel. C’est une très belle chanson, qui finit ainsi : « Quand on a que l’amour/pour parler aux canons(…)/Alors sans avoir rien/que la force d’aimer/nous aurons dans nos mains/amis, le monde entier. » En l’entendant, on peut trouver ça mièvre, moi

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A chaque pas, choisis ma voix, choisis ta voie

Ici, j’aimerais faire la part belle à Virgile, le guide de Dante tout au long de la Divine Comédie, jusqu’à ce que ce dernier rejoigne Béatrice à la fin du Purgatoire. Longtemps sous-estimé par les commentateurs, justement parce qu’il est absent du Paradis, Virgile est pourtant une figure tutélaire : la

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Mon corps me pèse.

Trouvons-nous notre corps lourd, encombrant, limitant ? Qui n’a pas rêvé d’être libre des entraves du corps ? Bien des fois, notre propre corps nous pèse, sous différents aspects. Ce peut-être par la maladie et la douleur qu’il nous apporte et, que l’on comprenne ou pas, on se sent trahi et empêché

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